M. le Bourgmestre,

Ces dernières années, l’OMS et bien d’autres acteurs s’entendent pour dire que notre consommation de viande est disproportionnée. Nul n’est aujourd’hui censé ignorer que la surconsommation de viande rouge augmente les risques d’obésité, de diabète, de maladies cardio-vasculaires ou encore de cancer.

Les problèmes liés à cette surconsommation ne s’arrêtent pas à la santé : ils touchent aussi le climat et la biodiversité, notamment à cause de la déforestation, la pollution des eaux et des sols. C’est particulièrement le cas pour la viande industrielle, non bio, qui est celle malheureusement choisie par ISoSL dans ses appels d’offre uniquement basés sur le prix.

N’oublions pas non plus le bien-être animal. Chaque année, dans notre pays, ce sont plus de 300 millions d’animaux qui sont tués pour leur viande.

L’accès équilibré pour toutes et tous à l’alimentation est une thématique fondamentale, qui se joue aussi dans les cantines scolaires.

Notre consommation de viande devrait réduire, d’ici 2050, d’environ 50%. Pour atteindre cet objectif, tous les niveaux de pouvoir ont un rôle à jouer, y compris les autorités communales.

Nous nous posons dès lors les questions suivantes :

  1. Combien de repas végétariens sont-ils servis dans les services d’ISoSL ? Quid dans les écoles ?
  2. L’instauration d’une journée à l’alimentation composée de protéines végétales par semaine serait-elle envisageable ?

Merci d’avance pour vos réponses.

Laura Goffart et Pierre Eyben pour le groupe Vert Ardent

Interpellation pour le conseil communal du 30 septembre 2019

 

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