Monsieur le Bourgmestre,
Monsieur l’Echevin en charge des infrastructures sportives,
En mars 2018, suite à une interpellation au Conseil communal, la ville annonçait un moratoire sur la construction de nouveaux terrains synthétiques de football en attendant que soit procédé à une évaluation du risque sanitaire que présentaient ceux-ci, risque provenant de la présence de granules de caoutchouc noires, destinées à améliorer l’absorption des chocs et à augmenter la durée de vie des terrains, et qui sont fabriquées au départ de pneus recyclés.
Il y a quelques jours, nous apprenions que l’étude environnementale (sur le risque cancérigène de ces billes de caoutchouc) promise en janvier 2019 par le ministre en charge n’a en fait jamais été commandée. C’est une négligence coupable qui a pour conséquence que nous n’aurons pas de réponse avant de nombreux mois alors que sur le territoire de la ville de Liège, à notre connaissance, trois clubs de football utilisent à ce jour un gazon synthétique de ce type (Jupille, Pierreuse et Cointe).
- Monsieur l’Echevin, en vertu du principe de précaution, ne serait-il pas urgent de procéder au remplacement de ces terrains ?
- Existe-t-il à votre connaissance d’autres terrains synthétiques concernés par ce problème sur le territoire de la Ville (y compris pour d’autres sports comme le hockey) ?
Des solutions peu couteuses existent. La Ville de Bruxelles vient par exemple d’annoncer qu’elle allait procéder au remplacement des 36 terrains synthétiques situés sur son territoire, et ce avec le soutien de la Région. Concrètement, les billes de caoutchouc sont remplacées par, cela ne s’invente pas, du liège.
À notre estime, il doit être possible d’en faire de même sans plus tarder pour les terrains liégeois.
En vous remerciant d’avance pour vos réponses,
Pour Vert Ardent, Pierre EYBEN et Véronique DEMBOUR
Question écrite du 14 octobre 2019