Nous avons été interpellés par des riverains de Bressoux-Droixhe concernant la propreté de leur quartier. Si les citoyens rencontrés nous ont rappelé avant tout qu’ils aimaient ce quartier vivant et multiculturel, tous se font l’écho de l’existence de nombreux points de dépôt clandestins dans leur quartier. Un endroit notable est le parking de la rue du Moulin aux alentours du numéro 158. La question de salubrité se pose de manière très concrète puisque des habitants nous ont même rapporté la présence de rats, ce qui pose un problème de santé publique.
De manière générale, nous savons que les parkings, les bulles à verre, les murs aveugles, les cabines haute tension, tous ces endroits qui semblent appartenir à tout le monde et en même temps à personne sont souvent le lieu où se concentre ce type de méfaits. Cette question de l’encombrement général des trottoirs et voiries pose par ailleurs question, à Bressoux-Droixhe comme ailleurs : nous constatons que plus un espace public est « sobre », sans recoins ou éléments rapportés sans cohérence, mieux il est respecté, ce qui nous semble mériter attention.
Par ailleurs, la problématique de gestion des déchets dans les grands immeubles ainsi que le ramassage des encombrants ont fait l’objet de nombreuses remarques. Nous savons que la Ville s’est engagée à réfléchir à ces problématiques dans le cadre de sa politique zéro déchet visant à diminuer le tonnage des déchets résiduels. L’entretien « quotidien » de la rue semble lui aussi une difficulté par endroits : petits détritus jetés par terre qui ne poussent pas au civisme et au respect.
Nos questions sont donc les suivantes :
- Quelles actions de sensibilisation en lien avec la propreté sont-elles planifiées dans le quartier de Bressoux-Droixhe ? Éventuellement à l’aide d’associations, de stewards urbains, de groupements ou d’écoles par exemple ?
- Quels sont les opérations concrètes en lien avec la propreté qui se dégagent du GT Zéro déchet et en particulier du sous-groupe qui réfléchit à la problématique des immeubles ?
- Est-il envisagé de remettre en question l’enlèvement trimestriel des encombrants dans le quartier et de revenir à une fréquence mensuelle ?
- Comment est organisé le balayage des rues du quartier ? Circuits, fréquences, etc.
- Comment s’organise, en pratique, les installations d’éléments urbanistiques initialement non prévus, pour qu’il s’intègrent au paysage urbain sans le dégrader ou y provoquer du désordre ?
En vous remerciant d’avance pour vos réponses.
Eléna Chane-Alune et Quentin le Bussy pour Vert Ardent
Question écrite du 15 octobre 2020