Monsieur l’Échevin,

La série Squid Game voit certaines de ses scènes rejouées dans les cours de récréation. La cour de récréation est le premier espace public des enfants, or elle est le théâtre de tensions, de sexisme et de jeux parfois violents. Les inégalités de genre et le partage inégalitaire de l’espace y prennent déjà racines. La manifestation la plus visible en est le terrain de foot, très majoritairement occupé par des garçons, et reléguant tout qui n’y joue pas aux marges de la cour. Dans la cour, les enfants expérimentent leur rapport aux autres et le partage de leur petit espace public. L’aménagement des cours de récréation a donc une importance capitale en ville, pour en faire un lieu de jeu serein, où chacun·e trouve sa place.

Il est donc important de prévoir différentes zones, certaines pour jouer, d’autres pour être au calme. La nature, un peu d’herbe par exemple, permet des espaces plus sereins où les enfants se détendent. Les revêtements et les couleurs permettent également de délimiter des zones et de sortir de la grisaille du béton. Il faut laisser la place à l’imagination des enfants.

En 2017, la Ville a été sélectionnée sur le sujet de création d’espaces partagés dans 9 écoles primaires. Pas moins de 29 écoles avaient manifesté leur intérêt pour le projet.

Voici donc nos questions :

  • Quels sont les résultats du projet de 2017 ?
  • Est-il prévu d’étendre ce projet aux nombreuses autres écoles intéressées ?
  • Comment la Ville compte-t-elle avancer sur le sujet de la mixité dans ses cours de récréation ?

Merci pour vos réponses,

Laura Goffart, Caroline Saal et Pierre Eyben pour le groupe Vert Ardent

Interpellation pour le conseil communal du 25 octobre 2021

 

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