M. l’échevin,
Un règlement d’urbanisme impose l’utilisation de pierres naturelles pour le revêtement des chaussées du cœur historique. On en connaît les limites. La rue Féronstrée a été macadamisée, au grand dam de certains qui la voient ainsi transformée en piste d’envol pour quitter le centre-ville.
Toutefois, ces chaussées pavées sont un frein majeur à l’usage du vélo en centre ville. En effet, elles sont très rapidement dégradées par le charroi important de bus, de poids lourds, de camionnettes de livraison. La faute peut-être à des matériaux de piètre qualité, à un manque d’entretien des joints par un personnel spécialisé. Et cela entraîne des travaux de réfection très fréquents.
Le cycliste empruntant en descente la rue de Bruxelles puis la place Saint-Lambert doit avoir des qualités de compétiteur de VTT. Et s’il pleut, il a intérêt à gérer les glissades. Le parcours de la rue Hors-Château est presque un trajet de cyclo-cross.
Cette perte en cyclabilité et cette augmentation de dangerosité s’accompagnent de travaux réguliers : bitume posé à la hâte sur certaines zones, travaux de re-pavage fréquents.
Nous nous posons de nombreuses questions :
– Combien de fois il y a-t-il eu de (dé)montage des chaussées du cadran et de la rue de Bruxelles ces dernières années ?
– Le coût des matériaux et de la main d’œuvre pour ces (dé)montages ? L’origine des pavés et leur qualité ?
– Le nombre de jours de perturbation du trafic à cause de ces travaux ?
Merci d’avance pour vos réponses.
Véronique Dembour, Elena Chane-Alune, Pierre Eyben et Caroline Saal pour le groupe Vert Ardent
Interpellation au Conseil communal du 20 décembre 2021