Monsieur le Bourgmestre,
La lutte contre les immeubles inoccupés est un enjeu essentiel, alors que de nombreuses personnes sont à la recherche d’un logement. C’est aussi important pour éviter de bétonner les trop rares espaces verts en ville.
Nous avons deux outils à disposition : la taxe sur les immeubles bâtis inoccupés ou délabrés pour sanctionner et inciter à agir, et l’AIS pour proposer une solution.
Sur la taxe, on constate une évolution à la hausse de ce qui est budgété depuis 2020, mais on attend une confirmation dans les comptes. Les chiffres dans les derniers comptes disponibles n’étaient pas à la hausse.
Concernant le subside de la Ville à son AIS, il y a un petit effort avec 2 agents détachés mais la somme affectée à l’AIS est constante et trop faible. Le nombre de logements gérés par l’AIS augmente trop doucement (211 seulement). C’est moins de 10% des logements inoccupés.
Enfin, le nombre de logements inoccupés est aujourd’hui mal connu et sans doute largement sous-estimé, une partie importante d’entre eux n’est pas taxée.
Il n’y a pas de fichier mis à jour et unique des immeubles inoccupés. Le dernier grand recensement date de 2018. Il n’y a pas de moyens humains pour des vérifications suffisantes sur le terrain. L’accès aux consommations électriques et à l’eau décidée au niveau wallon va aider à identifier des immeubles mais ne suffira pas seul. La Ville doit agir sans attendre.
Nos demandes :
- Un fichier unique et à jour des immeubles inoccupés (avec corrélation entre cadastre et fichier de la population). La SPI a développé un outil, pourquoi ne pas s’en servir ?
- Une politique bien plus active au profit de l’AIS (augmentation du subside, courrier systématique vers les personnes payant la taxe les invitant à passer par AIS…).
Pouvez-vous y répondre favorablement ?
Merci d’avance pour vos réponses.
Pierre Eyben, Laura Goffart, Guy Krettels et Elena Chane-Alune pour le groupe Vert Ardent
Interpellation pour le Conseil communal du 28 mars 2022