Monsieur le Bourgmestre,
Hier midi se sont rassemblés devant le Fort de la Chartreuse plusieurs centaines de personnes attachées au site dans toutes ses composantes : parc, bois, itinéraire de jeu et de promenade, amis de la nature et de la biodiversité, défenseurs des espaces verts menacés, défenseurs du patrimoine et de mémoire attachés à ce site classé.
Cette “occupation du terrain” n’était pas que symbolique car elle matérialise le malaise et l’inquiétude de nombreux sympathisants, voisins et militants de longue date face à une menace – celle des engins de chantiers et du béton – qui se fait chaque jour plus précise, plus pressante et ce alors que les informations reçues s’avèrent tantôt contradictoires voire même carrément confuses.
Une enquête publique en de nombreux points similaires se déroule actuellement pour le site du Ry Ponet, menaçant plusieurs hectares. Une énième enquête du même type – déboisement, dénaturation, bétonisation, artificialisation – vient de se terminer rue Bois l’Évêque… la pression sur les derniers espaces verts urbains résiduels est terrible, avec comme autre exemple récent le Bois des Cabayes !
Nous défendons pour notre part et depuis des années un avenir du site qui récuse toute artificialisation supplémentaire des sols et la révision du RUE de 2009 devenu obsolète.
Bref le flou le plus total règne, la mobilisation ne baisse pas et on peut constater que la tension monte sur le terrain, à la veille de la période de nidification des oiseaux…
– la Ville et le Collège sont-ils en contact avec le propriétaire, concernant ses intentions ?
– des militants environnementalistes ayant décidé d’occuper le site afin de le préserver tandis qu’une action au Conseil d’État est encore pendante, pouvez-vous vous engager à ce qu’aucune action de police ne soit menée afin de les expulser ?
Quentin le Bussy pour le groupe Vert Ardent
Question orale pour le conseil communal du 28 mars 2022