Monsieur l’Échevin,
Madame l’Échevine,
Dernièrement, je suis venue en aide à une voisine qui venait de trouver un chat mort sur le trottoir. Elle ne savait pas à qui s’adresser, elle était en attente auprès de la SRPA. Pensant bien faire, je l’ai redirigée vers l’échevinat du bien-être animal. Celui-ci l’a à son tour réorientée vers le service de maintenance et des travaux. Une fois en contact avec le service, il nous a été annoncé un délai de 24h à… 48h pour venir chercher le cadavre de cet animal !
La scène n’était pas belle à voir, quasiment en face d’un lieu d’accueil pour les enfants, un mercredi en fin de matinée. Le tout sous 30 degrés, les mouches et l’odeur étaient déjà au rendez-vous. Nous avons déplacé le cadavre en attente d’une solution, pour éviter que la situation empire.
Il y a là un problème d’hygiène, mais aussi de respect de l’animal et de la sensibilité des habitant·e·s des quartiers. Nous ne pouvons pas traiter ces cadavres d’animaux comme des déchets abandonnés ou des dépôts clandestins, ni contraindre les Liégeois·es à se débrouiller seul·e·s dans ce genre de cas.
- Pourriez-vous mettre en place une procédure plus rapide pour l’enlèvement des cadavres d’animaux ?
- Pouvez-vous avoir une communication claire vers le citoyen sur le service à contacter dans ce genre de cas ?
Merci d’avance,
Laura Goffart pour le groupe Vert Ardent
Question orale pour le conseil du 11 septembre 2023
