Depuis plusieurs mois, un conflit est né entre l’inspection et la direction de l’enseignement communal liégeois.

Ce qui a mis le feu au poudre : la façon dont le changement de statut des inspecteurs scolaires de la Ville de Liège a été opéré en 2022. Contestant certaines modalités de leur nouveau statut, les inspecteurs ont alors décidé de porter collectivement l’affaire devant le Conseil d’Etat.

Cette décision a semble-t-il conduit à ce qu’ils considèrent comme des représailles de la part de leur direction. Si bien qu’en juillet de cette année, fait inédit, l’ensemble des inspecteurs (sauf un) a décidé de porter plainte pour harcèlement au travail auprès de Cohezio.

Enfin, lors du dernier Conseil communal, à l’initiative de l’actuelle majorité, l’inspectrice générale a été démise de ses fonctions supérieures et remplacée par le seul inspecteur qui ne s’est pas associé à la plainte de ses collègues.

Tout ceci témoigne d’un climat absolument délétère. Pour Vert Ardent, c’est une nouvelle conséquence de la gestion particulièrement erratique de l’ECL que nous dénonçons depuis le début de cette mandature.

Pour nous, l’inspection constitue un élément essentiel d’un enseignement en bonne santé. Si elles sont confirmées, les pressions subies ne sont pas acceptables.

Dans ce contexte tendu, nous demandons à l’Echevin de l’Instruction Publique de poser des actes de nature à apaiser la situation.

Ce conflit, couplé aux nombreuses incertitudes concernant l’avenir de l’ECL ne fait que pointer à nouveau la nécessité d’organiser sans plus attendre des assises de l’ECL comme le réclame Vert Ardent depuis maintenant 3 ans.

 

 

 

 

Illustration : article RTBF, disponible ici.

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