Madame l’Echevine, monsieur le Bourgmestre, 

Les punaises de lit sont en augmentation en Belgique, à Liège comme ailleurs. Le quartier Saint-Léonard par exemple semble particulièrement touché. Vous avez déjà été alertés plusieurs fois par des intervenants en santé du quartier, sans réponse de votre part. 

Tous les habitants ne sont pas égaux devant ce problème. 

– Les interventions des experts et les produits chimiques utilisés sont onéreux – La désinfection prend du temps et est contraignante : quitter le logement à plusieurs reprises, entretien avec participation de l’occupant 

– Souvent l’ensemble d’un immeuble est infecté et cette désinfection exige une coordination entre les différents occupants, souvent des locataires en situation précaire. 

 Vivre dans de telles conditions provoque une atteinte physique et psychique. Les contacts sociaux sont mis à mal. Les intervenants psycho-médicaux-sociaux (aides-familiales et ménagères, kinés, infirmières, médecins, repas à domicile, prêt de matériel médical) évitent et parfois refusent d’intervenir auprès des occupants des habitations infectées. En tous cas, raccourcissent la durée de leur intervention. 

C’est donc un véritable problème de santé publique, économique et sociétal. 

En théorie, c’est aux locataires de remédier à ce problème. Qui sont donc souvent incapables de le faire. 

La Ville peut être active. 

– La prévention et la sensibilisation sont essentielles. Des habitudes simples et facilement explicables peuvent éviter la propagation. 

– L’information est importante pour pouvoir identifier rapidement la présence des punaises pour s’en débarrasser au plus vite 

– Mettre à la disposition du grand public des protocoles pour le traitement des infestations légères. 

Notre question est la suivante :

Que comptez-vous faire face à cela ?

Merci d’avance pour votre réponse 

Eléna Chane-Alune et Véronique Dembour pour le Groupe Vert Ardent

Interpellation soumise au conseil communal du 2 septembre 2024

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