Monsieur le Bourgmestre,
Les violences intra-familiales touchent aussi les enfants. On sait par exemple qu’en classe, il y aurait 2 à 3 enfants victimes d’inceste. Des milliers d’enfants sont victimes de maltraitances chaque année.
L’EVRAS est un outil précieux et important, notamment dans la prévention des violences intra-familiales. L’EVRAS permet de sensibiliser les enfants et les jeunes aux comportements respectueux, prévenir les violences sexistes, lutter contre les agressions, le harcèlement mais aussi les violences sexuelles. Un outil qui permet aussi d’apprendre le consentement et surtout de libérer la parole, d’apprendre aux enfants vers qui se tourner pour recueillir leur parole.
Pourtant, nous avons appris via une intervention dans la presse de la députée Ecolo liégeoise Sarah Schlitz que certaines écoles communales liégeoises étaient laissées seules à l’organisation des séances EVRAS et que d’autres écoles refusaient de les donner. Il en découle que certains enfants n’ont même pas eu accès à ces séances. C’est inquiétant.
Qu’en est-il à Liège, est-ce que toutes les écoles de la Ville sont en ordre ? Sinon, combien ne le sont pas et pour quelles raisons ? Le cas échéant, serait-il possible de remédier à cette situation et les aider ?
Merci d’avance pour vos réponses,
Laura Goffart et Caroline Saal pour le groupe Vert Ardent
Question orale soumise en vue du conseil communal du 25 novembre 2024