M. le Bourgmestre,
Les travaux de la zone Haut Pré-en Bois-du Coq ont récemment pris fin et la population peut prendre à la fois conscience et possession des nouveaux aménagements. Dans l’ensemble il semble que ces derniers soient bien accueillis tant ils étaient attendus de longue date et permettent de résorber des situations problématiques voire dangereuses.
Il apparaît néanmoins que deux aménagements posent question :
1/ Le premier a trait à l’absence totale de quelconques aménagements cyclistes, alors que de nombreuses prises de positions publiques de l’ancienne comme de la nouvelle majorité en faisaient sinon la pierre angulaire à tout le moins une priorité absolue en termes d’aménagements…
Cet énorme écart entre les déclarations et les actes avait déjà pu être constaté récemment, par exemple, à Amercoeur-Bressoux (Rue Winston Churchill) ou à Grivegnée-Bas (rues du Beau Mur et Haute-Wez).
Quelle est la raison qui expliquerait qu’on sacrifie la mobilité douce des habitants de tout un quartier, pour probablement des décennies, et ce d’autant plus que l’on sait que le facteur « déclivité » est quasiment vaincu à l’aide des VAE ? Ou alors d’autres aménagements vont-ils suivre, et auquel cas à quel rythme?
En effet et je vous cite :
- « nous voulons que le vélo représente rapidement 10% des déplacements à Liège« ,
- « la priorité vélo sera mise sur les infrastructures« ,
- « il s’agira de réaliser les chaînons manquants« .
Ces extraits se trouvent en toutes lettres et en gras aux pages 36 et 37 de votre Déclaration de Politique Communale datée du 4 février. Ne serait-il pas utile, prudent et peu coûteux, de prévoir un fléchage sur la chaussée faute d’avoir prévu les infrastructures adéquates ? Ceci inciterait les automobilistes à la prudence, ce qui est bien nécessaire notamment dans le sens de la descente…
2/ Le second tient à l’aménagement, à l’entrée de la rue en Bois, d’un colossal emplacement pour les livraisons, alors que le quartier est assez pauvre en commerces… mais souffre d’un nombre relativement faible de places riverains.
Á cet égard, l’incompréhension des habitants du quartier est totale. En quoi se justifie-t-il et ne devrait-il pas être tout simplement supprimé au profit du parcage des habitants du cru ou d’autres infrastructures collectives, telles que verdurisation, box vélo, espace de convivialité, etc… à soumettre à l’avis de la population locale ?
Merci d’avance des réponses pour les réponses apportées dans ce dossier.
Un question écrite de Caroline Saal, Guy Krettels et Quentin le Bussy pour Vert Ardent