L’exercice budgétaire 2021 est doublement capital. D’une part, il permet d’estimer la politique de la ville, ses réelles volontés en terme de politique sociale, de politique environnementale et sa prise en main des défis auxquels la population liégeoise est confrontée (vieillissement de la population, précarité, réchauffement climatique et ses effets sur la qualité de vie en ville…).

D’autre part, en cette année 2020, il nous faut nous projeter dans une année 2021 qui sera toujours marquée par l’épidémie sanitaire la plus grave depuis la grippe espagnole que nous ayons connu : ce budget devait démontrer la capacité d’adaptation du Collège communal, et la traduction des enseignements des premières vagues qui, faut-il le redire, ont pris l’ensemble des pouvoirs publics de court, de même que l’ensemble de la société, pour ne pas dire du monde.

Il fallait reconnaître que l’exercice était loin d’être aisé. Monsieur le Bourgmestre, vous le mentionnez dans le rapport art.12, “La situation est instable et les prévisions difficiles à réaliser”. C’est vrai, reconnaissons que nous avançons à tâtons dans cette crise. La mutation du virus dont témoigne la GB nous rappelle malheureusement que le virus n’a pas fini de nous acculer et de demander des efforts sanitaires élevés et sur le long terme. Le sort des finances de la commune dépendra des rebonds et des vagues à venir, de la capacité à vacciner une grande partie de la population et à disposer de stratégies de testing et tracing suffisantes. En outre, et on en parle trop peu à l’échelle de la commune à notre humble avis, c’est aussi aujourd’hui de la responsabilité politique d’apporter des réponses durables à la modification des relations sociales, de l’accès aux loisirs et aux activités collectives, l’importance de l’aération, des accès à des espaces extérieurs, et j’en oublie… en résumé c’est la responsabilité des pouvoirs publics de proposer des politiques de cohésion sociale, mais aussi de gestion de l’espace public, de préservation des espaces verts adaptées à la vie “avec le covid”.

Cette intervention se déroulera donc en trois temps. Premièrement, je reviendrai sur l’exercice budgétaire en lui-même, et son équilibre qui n’en est pas un. Deuxièmement, sur la prise en compte de la crise sanitaire dans le budget ; troisièmement sur les projets politiques en tant que tels, bien que mes collègues développeront différents points demain.

Le Jour sans fin

Dès les premières minutes de lecture du budget, j’ai eu l’impression d’être projetée dans le Jour sans fin, ce film de 1993 dans lequel Bill Murray se retrouve bloqué dans une boucle temporelle le forçant à revivre indéfiniment ce qu’il estime être la journée la plus pénible. depuis que je suis cheffe de groupe, 4 ans désormais, et malgré le changement de majorité, les exercices budgétaires se ressemblent et les tours de passe passe pour prétendre à l’équilibre ne changent pas. Rapport négatif du directeur financier devant des hypothèses non-avérées de recettes et sa franchise à annoncer la “probabilité d’un déficit” ; 48 M ponctionné dans le service extraordinaire pour doper le budget ordinaire et créer le mirage de l’équilibre entre les recettes et les dépenses ; 83 M de dépenses de dettes et de remboursement d’intérêt, un poste qui va continuer de croître vertigineusement ; 56 M de dépenses antérieures, autrement dit qui ne concernent pas la vie des Liégeois en 2021 ; un gonflement des recettes notamment par le crédit spécial de recettes de 4,8 M  et par une estimation optimiste des rentrées fiscales ; le tout sous l’épée de Damoclès du paiement des cotisations de responsabilisation, à coup d’emprunts à fond perdus …

Toujours les mêmes tours de passe-passe et les mêmes artifices budgétaires. Comme je vous le disais l’année dernière, “Le danger des artifices budgétaires, c’est comme les feux du même nom, ils sont peut-être beaux mais éphémères”.

Comment Bill Murray casse-t-il cette boucle temporelle ? En tirant les leçons de sa journée sans cesse répétée et en changeant de comportement. Vous nous proposez deux mesures nouvelles.

Que dire de cette ligne sibylline qui annonce dans les recettes antérieures, un retour de 7 300 000 euros ? Vous nous expliquez que vous allez récupérer auprès de pouvoirs publics (qui ?) une somme importante pour d’anciens transferts de revenus (lesquels ?). Aux questions posées en commission, vous opposez le besoin de ne pas déshabiller votre stratégie avant qu’elle n’ait payé. Si je devais retenir un élément positif de cette inscription budgétaire pour le moins hasardeuse et non transparente, c’est que vous avez une stratégie. Et je peux presque comprendre que vous ne vouliez pas nous vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Mais elle est inscrite dans ce budget et cette stratégie, elle ressemble pas tant à une peau d’ours qu’à un gros Kinder surprise : l’emballage est appétissant mais on ne sait pas ce qu’il y a dedans ! Il arrive qu’on tombe sur LA belle figurine et qu’on en soit très heureux. Et on mange le Kinder surprise dans l’espoir de ce joli cadeau mais il est plutôt rare. Dans la majorité des cas, on se retrouve avec un montage de trois pièces en mauvais plastiques qui ne tient pas. Ces 7,3M en verrons-nous la couleur ?

Deuxième point de stratégie, et nous finirons peut-être par comprendre en quoi il est lié au premier : la ville développe discrètement la question de la centralité, soit de la capacité d’action de Liège ville sur la périphérie, sur la communauté urbaine. Et nous constatons évidemment la fin du subside à LiègeTogether, levier de branding territorial qui avait pour volonté de placer Liège sur la carte des métropoles compétitives et attractives.  Cet argent glisse vraisemblablement vers Liège Europe Métropole dont le financement est quintuplé. Notons aussi l’inscription d’une étude de la centralité. Vous êtes restés peu loquaces également en commission sur ces choix.

Nous plaidons depuis des années pour le rapprochement avec Charleroi au nom d’intérêts communs, de problématiques semblables et de défis parallèles. Nous espérons que la démarche réveillera l’Union des Villes et des Communes Wallonnes, passive sur la question, que cette étude mettra sur le grill 40 ans de politique fiscale, territoriale et de mobilité, et que l’UVCW contribuera à ce travail, fût-ce de manière secondaire. Le point sur lequel nous vous rejoindrons toujours, c’est la spécificité de la ville de Liège, seule vraie métropole de Wallonie. Une spécificité qui a été diluée par la reconnaissance des 8 villes wallonnes de plus de 50 000 habitants. Une spécificité qui aurait pu être plus marquée si Liège avait réussi la fusion des communes. Soit.

Aujourd’hui l’objectif est donc de faire reconnaître ce statut de métropole, de Plus grande ville. Deux questions fondamentales se posent :

  • Quelle sera la stratégie pour ce faire ?
  • Quelles retombées sur le fonctionnement politique liégeois ? Tant qu’à présent, la démocratie est exercée par les communes et les provinces

Car cette stratégie dépendra du contexte. Voulons-nous la stratégie liégeoise qui soit une compétitivité territoriale agressive uniquement favorable à 4000-4020 (et là je pense singulièrement au dossier des Ardentes où il paraissait inenvisageable qu’il n’ait pas lieu sur Liège ville) ? Voulons-nous une guerre de baronnies concernant l’accès aux deniers publics, aux populations solvables et la présence d’activités lucratives ? Etudier la centralité doit se faire dans une optique de politique d’agglomération ou de communauté urbaine, au lieu du “nous contre eux, le centre contre la périphérie”. Ces questions me paraissent d’autant plus importantes que bientôt 3/4 des communes wallonnes paieront difficilement les cotisations de responsabilisation, et donc toute modification des rapports d’échelle entre pouvoirs locaux sera sensible. Il est indispensable d’avoir un projet collectif autour de la communauté urbaine, qui permettent à chacun des acteurs de prendre sa responsabilité dans la création de cet avenir commun.

Enfin, sur ce point, la question de la gestion démocratique de cette centralité est aussi une question importante, elle doit donc faire partie de la réflexion, avec des moments d’échange qui intègrent au-delà des bourgmestres de la province.

Ces points nous éloignent du budget, j’y reviens pour clore cette première partie du “Jour sans fin” en disant que je suivrai cependant avec intérêt le déroulement, le développement de la stratégie budgétaire encore opaque que vous nous proposez. Nous pensons qu’elle pèche cependant par l’absence de réflexion sur un outil de financement local, un outil qui permettrait à la Ville de retrouver une certaine indépendance financière au profit de projets durables. Il y a un champ à défricher selon nous, en se basant sur l’épargne citoyenne et sur des investissements porteurs de sens. Il s’agira néanmoins de se préserver du “piège des dividendes”, à savoir de devenir accro à des outils publics qui ont d’abord pour mission d’offrir des services publics de qualité avant de se préoccuper de renflouer les caisses locales. Mais il nous semble qu’une prospective en termes de financement local serait vraiment intéressante pour penser autrement la situation liégeoise.

COVID 19 : un défaut de prévoyance

Dans l’histoire, les épidémies sont des moments de vérité, d’un apprentissage collectif et d’un test de l’agilité, de la capacité d’adaptation des institutions. Mr le Bourgmestre aime dire que Liège a été à l’avance dans la gestion. Permettez-nous de ne pas partager votre enthousiasme. Et dès lors d’être carrément refroidi en lisant ce budget 2021, qui aurait du être celui de la prévoyance.

2020 a été une année difficile. Le personnel communal s’est adapté pour renforcer les équipes qui en avaient besoin, pour distribuer de la nourriture, pour aider les personnes âgées et isolées, pour aider à une fréquentation sanitairement responsable des parcs… Nous l’en remercions.

Mais 2020 aura été l’année où la Ville a logé dans des tentes à même le sol en mars des SDF quand les autres grandes villes réquisitionnaient des hôtels. C’est aussi l’année où la Ville, pour pallier les déficits en masques des autorités fédérales, a recouru à un appel bénévole de couturières sans envisager un instant que c’est un métier qui mérite salaire, alors que les personnes qui l’exercent sont précarisées. C’est l’année où Charleroi a décidé de soutenir son commerce local en investissant massivement dans sa monnaie locale quand Liège ne l’a toujours pas fait. L’année où l’université de Liège a développé une stratégie de testing efficace, à laquelle vous avez décidé de ne pas vous associer quand Vert Ardent l’a proposé cet été.  L’année où les enseignants, en première ligne attendaient et méritaient plus de soutien quand vous avez durci leurs conditions de travail (singulièrement à la haute Ecole).

Dans ce budget 2021, pas de plan de relance et… pas de politique de santé volontariste. Concernant le Plan de relance, il est probable que l’année 2021 connaisse des mois difficiles, avec des rebonds et une potentielle 3e vague. Les décisions économiques nécessaires en 2020 le seront à nouveau cette année. Vous nous dites qu’il y aura vraisemblablement un plan de relance, mais vous ne l’inscrivez pas au budget sous prétexte “qu’on verra bien ce qui est nécessaire…”. Effectivement la ligne d’aide aux indépendants est remise à zéro.  C’est incompréhensible : ce plan de relance gagnerait à être déjà tracé dans les grandes lignes. De même, si vous réinscrivez Place aux artistes, vous divisez par quatre l’aide aux petites structures culturelles. Or il y a fort à parier qu’elles en auront grandement besoin à nouveau (ma collègue Elena développera ce point demain).

En terme de Santé, je le disais en préambule, pour Vert Ardent, des politiques de soutien à la population sont absolument nécessaires, et pas seulement par la cellule covid financée par le gouvernement fédéral et mise sur pied par le CPAS. L’épidémie n’est pas terminée et demande des mesures pour aider les habitants à rester en bonne santé. Pour Vert Ardent, le rôle des pouvoirs publics n’est pas seulement de prescrire les bons comportements, de manière parfois paternaliste, mais de les accompagner, de les faciliter. Il est étonnant que les dépenses en matériel de protection Covid soient réduites (heureusement pas dans le budget de la police). La distribution de masques quand c’est nécessaire dans le centre ville nous paraît utile ; les stewards de la Ville pourraient également aider les personnes à installer Coronalert sur leur smartphone quand ils en possèdent un. Nous plaidons également pour une campagne de prévention pour un système immunitaire renforcé, avec l’appui d’acteurs de prévention en santé. Nous trouvons aussi que la promotion de la santé en école nécessite des moyens complémentaires, car actuellement ce secteur est débordé par la gestion des quarantaines. Or le rôle de la promotion de la santé, c’est justement d’aider les personnes à prendre les décisions favorables à une bonne santé, à les informer, à les rendre acteurs et actrices de leur santé et la promotion de la santé à l’école pourrait jouer ce rôle d’accompagnement des petits et des jeunes dans cette période difficile. Ils peuvent à peine le faire puisqu’ils sont sous l’eau.

Enfin, une de nos propositions pour accompagner les secteurs en souffrance, comme le secteur culturel ou les indépendants est la création d’un Bureau des initiatives pour aider à transmettre les bonnes idées (ex : la projection de messages humoristiques invitant au respect des mesures sanitaires, une appli qui permet de commander à table dans un café plutôt que d’aller au bar). Partager la créativité et les pratiques innovantes parmi des professionnels confrontés aux mêmes difficultés permettra de mettre en avant la résilience, la solidarité, la collaboration ; de recréer du dialogue.

Vous n’avez pas choisi ce scénario et le covid restera géré “à la petite semaine” là où un plan d’urgence sur le long terme aurait bien été nécessaire.

Ce défaut de prévoyance est visible par les politiques sociales proposées. La dotation au CPAS demeure inchangée et aucune enveloppe n’est augmentée dans les politiques sociales ! Pas un kopek en plus. Alors que la crise sociale est annoncée, et déjà vécue malheureusement (étudiants, indépendants de l’horeca ou des métiers du soin, travailleurs et travailleuses du secteur culturel, artistique, technique ou administratif…), le message du budget est très clair : vous avez délégué le social à d’autres. Pourtant, le taux de demandeurs d’emploi est toujours élevé et supérieur à la moyenne de l’arrondissement : 22,9 %. Les demandeurs d’un revenu d’intégration sont plus de 11 000 personnes dans notre ville. Et les files pour les colis alimentaires se sont allongées. Certes, il y avait eu un effort de 1,5 M supplémentaire l’année dernière pour le CPAS, mais qui retournera presque aussitôt dans les poches de la ville cette année puisque le CPAS contribuera aux frais de la rénovation de la Cité administrative à hauteur de 2,6 M. En 2021, vous vous réfugiez derrière les aides provenant d’autres niveaux de pouvoir. Nous nous réjouissons de l’existence de ces aides mais la Ville doit faire sa part.

Je me contenterai de rappeler deux mesures qui nous paraissent urgentes :

  • l’hôtel solidaire comme marche vers le relogement pour les personnes sans abri, à savoir des chambres individuelles afin de garantir un meilleur accueil qu’en abri collectif ;
  • remplacer les colis alimentaires aux chèques : non, les personnes en difficulté n’ont pas besoin qu’on choisisse leur nourriture à leur place ni de faire la file pour obtenir à manger. Les réponses que vous nous avez donné au printemps dernier, notamment sur l’incapacité de contrôler qu’ils “mangeaient bien eux-mêmes ce qu’ils achèteraient avec leurs chèques alimentaires”, ne nous ont pas convaincu. Vert Ardent demande de cesser d’infantiliser les personnes en difficulté et de les considérer comme des citoyens à part entière. Par ailleurs, c’est un gain en termes de disponibilité du personnel, qui peut alors se consacrer à d’autres missions.

Les investissements

Nous avons regardé ceux-ci avec intérêt et nous sommes heureux de lire les projets de logement, de crèches, d’égouttage ou de mobilité douce qui sont bien nécessaires. Vous avez souligné des investissements croissants dans l’enseignement ou le logement.  Ce sont en fait pour une part importante les subsides qui augmentent. Pour l’enseignement par exemple, sur le 12 millions, il y a désormais 3.3 millions de subsides (en hausse de 92%). Le même mécanisme prévaut à la Régie foncière.

Mobilité

En mobilité, on attend toujours avec impatience un Plan communal de mobilité, planifié en 2016… afin d’avoir une vue globale. Vous planifiez une étude sur le téléphérique entre le Centre ville et la Citadelle. C’est une démarche intéressante, mais elle nécessite de s’inscrire dans une vision d’ensemble de la mobilité, qui ne peut se penser par à-coup. Le renforcement du soutien à Vélocité est fondamental, étant donné l’augmentation du nombre de cyclistes et dès lors des services nécessaires. Au parking vélo sécurisé dans le centre, nous insistons pour que soient ajoutés du stationnement sécurisé dans les quartiers, en collaboration avec les parkings et garages présents. L’année 2021 sera aussi le début du plan Wacy et de l’étude pour de  nouveaux corridors vélo, financé par la Région Wallonne. Ces projets sont d’une grande importance pour doter Liège d’infrastructures propres, sécurisées, qui mettent en confiance les cyclistes et ceux et celles qui hésitent à le devenir. Vous continuez en revanche d’étendre la politique de places de parking shop & drive quand Liège a déjà suffisamment de parkings en ouvrage. Il est temps d’utiliser d’autres politiques, telles que les plans de mobilité en entreprises ou des politiques d’orientation vers les parkings déjà existants.

Les frais de leasing et de carburant pour les membres du Collège restent élevés. Voilà deux ans que je vous ai proposés d’envisager des mesures alternatives pour le collège. Je déplore qu’elles n’aient toujours pas trouvé suite.

Toujours pas de budgets participatifs

Ce n’est pas encore en 2021 que nous serons d’accord sur la définition de “budgets participatifs”. Madame defraigne répondra : “à chacune sa définition”. Il nous semble que cette légèreté de vocabulaire est problématique. Comme je l’avais exprimé l’année dernière, le 1,3M euros pour la participation au nom de l’aménagement du site Palmolive et de la place Vivegnis, sont des beaux projets, mais ils ne résultent pas d’un choix participatif.  Il faut le redire. Les points arrivés en tête de Liege 2025 restent laissés en attente, à commencer par La Chartreuse.

Le besoin d’une politique climatique

2021 sera l’année, nous l’espérons, de concrétisation d’une politique climatique ambitieuse pour la Ville. Nous avons déposé un texte demandant que Liège reconnaisse l’état d’urgence climatique. Après la première commission chargée d’étudier la question, nous continuons de demander un positionnement au Collège car il faut investir afin de réduire le réchauffement climatique que nous vivons mais aussi pour limiter les vulnérabilités territoriales face aux fortes chaleurs ou aux intempéries. Rénover les bâtiments, en particulier les logements, est bon pour la planète, bon pour le porte-feuille de la ville comme des occupants. Nous soutiendrons le Plan Canopée, destiné à végétaliser la ville. Mais celui-ci ne pourra correctement se déployer sans un renforcement structurel du service de foresterie urbaine, insuffisant actuellement. Par ailleurs, nous demandons une cohérence entre ce plan Canopée et la préservation des espaces verts existants.

En conclusion, contrairement aux propos de la première Echevine, ça n’est pas un budget de vérité, ça n’est un budget ni réactif ni souple. C’est un budget avec une épée de damoclès au-dessus de la tête : celle de recevoir moins d’argent que prévu. Ça ne permet pas à Vert Ardent d’avoir confiance en ce budget.

Caroline Saal, Cheffe de groupe Vert Ardent

Intervention au Conseil Communal Spécial Budget du 22 décembre 2020

 

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