Ces derniers jours, la propreté en général et les dépôts clandestins en particulier font l’actualité. Primo à l’occasion de l’opération « Wallonie plus propre » décalée de mars à septembre.
Secundo suite à l’annonce du gouvernement wallon de doubler les amendes sur les dépôts sauvages avec dans la foulée des soutiens annoncés aux communes et à leurs équipes de propreté.
Malgré les actions de sensibilisation (systèmes de rues balisées, “périmètre de crime”, autocollant dépôt clandestins, journée de sensibilisation dans les quartiers) et les actions curatives (équipes d’intervention et de nettoyage, travail de l’équipe des nuisances publiques dont il faut souligner l’abnégation), les problèmes de dépôts clandestins massifs sont toujours d’actualité dans nos rues. Souvent les dépôts se localisent sur des endroits identifiés comme n’étant “à personne”: cabine électrique, murs aveugles, près des poubelles publiques ou des abris bus. C’est avec des questions exactement du même ordre et avec les mêmes constats que votre coréligionnaire Mme Fraipont interpellait lors de la législature précédente,
Voici nos questions et suggestions:
- Quels enseignements peut-on tirer des signalements via “Plus belle la Ville”? Nombre de localisations, interventions? Quels quartiers semblent le plus touchés, qu’en conclure?
- La Wallonie a lancé 4 appels à projet sur la propreté. Avez-vous l’intention d’y répondre et de développer un Plan local de Propreté ?
- Connaissez-vous le programme “Equipes de Respect” mise en place à Bruxelles pour contrer ce genre de phénomènes, avec de bons résultats?
- En un mot comme en cent, allez-vous “déclarer la guerre” aux dépôts sauvages qui pourrissent la vie des gens à Ste Walburge, en Amercoeur, à Bressoux, dans le Longdoz, à St Léonard… et dans tant d’autres quartiers? Sinon c’est un travail de Sisyphe pour le personnel sur le terrain et à force ça rend fou…
Merci d’avance pour vos réponses.
Quentin le Bussy et Elena Chane-Alune pour le groupe Vert Ardent
