M. l’Échevin,
Les recommandations de l’OMS en matière de dioxyde d’azote (NO2), soit 10μg/m3 (microgramme par mètre cube) en moyenne annuelle, sont dépassées dans toutes les écoles bruxelloises où des mesures ont été prises. Le résultat de ces relevés de dioxyde d’azote, émis à 60% par le trafic routier, ont été réalisés entre octobre 2020 et 2021, soit dans des conditions particulièrement favorables pour la qualité de l’air puisque la crise sanitaire a fortement ralenti l’activité économique et donc l’intensité du trafic routier.
Ces mesures ont permis d’identifier plus en détail les zones à risques qui sont la plupart du temps des rues étroites bordées de grands bâtiments. Les résultats obtenus sont donc interpellants et doivent nous pousser à réagir pour améliorer la qualité de l’air, en particulier autour des écoles de la Ville.
Rappelons en effet que la pollution de l’air cause des maladies cardio-vasculaires et respiratoires et a un coût financier pour la société.
Nos questions sont les suivantes :
1. Quels sont les résultats des capteurs placés par la Ville et l’ISSEP ? D’autres capteurs ont également été placés chez des personnes participant au comptage de la circulation via le dispositif TELRAAM. Qu’en est-il ?
2. Est-ce que la Ville a des données plus spécifiques pour les abords des écoles ?
3. Cet aspect santé ne pourrait-il pas faciliter la mise en place des rues scolaires dans les rues les plus polluées ?
Merci d’avance pour vos réponses.
Eléna Chane-Alune, Véronique Dembour et Caroline Saal pour le groupe Vert Ardent
Interpellation pour le Conseil communal du 7 mars 2022