Monsieur le Bourgmestre,

L’hiver est là et il nous rappelle cruellement que dans notre ville, comme ailleurs en Belgique, un droit constitutionnel fondamental n’est toujours pas respecté : celui pour toutes et tous de disposer d’un logement digne. Ce sont des migrants (parfois mineurs) laissés à la rue, ce sont des centaines de personnes sans-abris (dont toutes ne trouvent pas refuge dans les abris de nuit) et ce sont plus largement des milliers de personnes qui passent sous les radars et sont dans une situation précaire, devant compter sur des solutions temporaires auprès de proches, ou logeant dans des bâtiments insalubres.

Dans le même temps, des milliers de logements demeurent vides sur notre territoire. Des milliers !  Pas toujours, mais parfois, par pure spéculation. Des milliers de logements non entretenus, qui se dégradent voire menacent de s’effondrer, désertifiant les quartiers.

Ces logements, les mettre à disposition des mal-logés, c’est notre devoir ! 

Nous vous avons déjà interrogé sur le sujet.  Nous y revenons avec 3 questions :

  • Depuis septembre, afin de repérer les immeubles inoccupés, les communes sont autorisées à demander le listing des habitations à faible consommation d’eau et d’électricité. Avez-vous fait cette demande auprès de la CILE et de RESA ? Si oui avons nous des chiffres, si non pourquoi ?
  • Sur les milliers d’immeubles inoccupés sur notre territoire, combien sont aujourd’hui soumis à la taxe sur les immeubles inoccupés ou à l’amende administrative prévue dans le Code Wallon de l’Habitat Durable ?
  • Comme nous vous en avons fait la demande de longue date, un courrier individualisé a-t-il été envoyé à tous les propriétaires répertoriés d’immeubles inoccupés afin de leur signaler les alternatives existantes, et notamment le fait de les mettre à disposition via l’AIS ? 

En vous remerciant par avance pour vos réponses,

Pierre Eyben, Elena Chane Alune et Laura Goffart pour le groupe Vert Ardent

Interpellation pour le Conseil communal du 19 décembre 2022

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