Monsieur l’Échevin,

Comme chaque année, les mois de mai et juin sont l’occasion de célébrer tour à tour la fête des mères et la fête des pères. Ces fêtes sont d’origines lointaines : il semblerait par exemple que la fête des mères ait vu le jour sous une impulsion américaine pendant la période d’après-guerre, apparemment pour relancer la natalité. Nous avons toutes et tous fabriqué des bricolages divers à ces occasions : des colliers de nouilles, des porte-clés faits de bouchons ou encore des porte-savons en carton.

Malheureusement, cela fait déjà très longtemps que ces fêtes sont difficiles pour certain·e·s élèves en raison de leur situation familiale : père ou mère absent·e, décédé·e, parent abusif, etc. Bref, les raisons sont nombreuses pour rappeler que, pour certain·e·s, cette fête n’est pas toujours une partie de plaisir.

Aujourd’hui, en 2021, et depuis des années, la composition des familles continue d’évoluer en permanence. De nombreux enfants connaissent une forme de famille moins traditionnelle : deux mamans, deux papas et bien d’autres combinaisons encore.

Face à ces évolutions et ces souffrances pour certain·e·s, de nombreuses écoles ont remplacé la fête des mères et la fête des pères par la « fête des gens que l’on aime ». Il nous semble essentiel d’être inclusif, encore plus avec les enfants. Il est important de célébrer mais sans marquer la différence ou appuyer ou cela peut faire mal.

Nos questions sont donc les suivantes :

  • Les écoles fondamentales de la Ville de Liège fêtent-elles encore la fête des mères et la fête des pères ?
  • Si oui, serait-il envisageable de proposer une fête telle que « la fête des personnes que l’on aime » pour inclure tou·te·s les petit·e·s élèves de notre enseignement liégeois ?

Merci d’avance pour vos réponses.

Laura Goffart et Guy Krettels pour le groupe Vert Ardent

Question écrite du 11 mai 2021

 

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