Alors que la canicule atteint à nouveau des températures dépassant les 30 degrés à l’ombre pendant plusieurs jours, les zones de baignade sont prises d’assaut. Malheureusement pour les Liégeois, le Collège communal a annoncé à Vert Ardent que le projet de piscine flottante sur la Meuse était abandonné pour plusieurs années. Une décision incompréhensible pour les Conseillers communaux de Vert Ardent.

« En ville, les températures sont élevées, même la nuit, à cause du bitume et du manque de végétation. Ces épisodes de sécheresse et de canicule prennent des proportions inquiétantes et sont amenés à se répéter. Adapter Liège aux fortes chaleurs, permettre de se rafraîchir et de se détendre passent par la création d’endroits de baignade », rappelle Caroline Saal.

4 ans de promesse et un volte-face !

C’est pourquoi Pierre Eyben, qui défend le projet de piscine flottante sur la Meuse depuis 2017, est revenu à la charge par une question écrite cet été. « Pour rappel, nous portons cette proposition depuis cinq ans. C’est également un plébiscite de la population lors de la consultation « Réinventons Liège». Les estimations discutées à l’époque étaient entre 85 000 et 170 000 euros. Depuis, le collège promettait de s’en saisir. Aujourd’hui, il fait volte-face dans un contexte qui démontre pourtant tout l’intérêt de l’idée », développe le conseiller communal.

Urgent de proposer une ville agréable pour toutes et tous

Dans sa réponse à la question de Vert Ardent, le Collège évoque les inondations de 2021 : plus question d’envisager la piscine après un tel événement, ça serait trop dangereux. « Ca ressemble plus à un prétexte qu’à un véritable problème. Il est évident que ce type de risque est pensé dans la réalisation du projet. Va-t-on vider la Meuse de tous les bateaux au cas où une inondation se reproduirait ? Non. On sécurise. On peut aussi envisager un bassin externe au fleuve, par exemple dans un parc», répond Pierre Eyben.

« Alors que d’autres grandes villes comme Bruxelles avancent, à Liège, les responsables politiques continuent comme si le réchauffement climatique ne les concernait pas. Aux gens qui n’ont pas d’espace extérieur ou des logements bien isolés, aux jeunes qui n’ont pas beaucoup de moyens pour les activités en extérieur, on ne peut pas se contenter de dire « restez hydratés », il faut proposer une ville adaptée et agréable à vivre », conclut Caroline Saal. Parmi d’autres aménagements de fraîcheur, la piscine en plein air restera un combat pour Vert Ardent.

Caroline Saal et Pierre Eyben pour le groupe Vert Ardent

Un communiqué de presse du 12 août 2022

 

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