Ce lundi 4 février, le collège communal a présenté sa déclaration de politique communale pour les six années à venir.
Voici l’interpellation de Véronique Willemart à ce sujet (voir la vidéo).
J’ai pris connaissance de votre déclaration de politique générale sans pouvoir approfondir ma lecture comme je le souhaitais vu le peu de temps dont nous avons disposé pour l’analyser.
Votre déclaration fait la part belle à la participation citoyenne et nous nous en réjouissons, c’est en effet une part essentielle de notre ADN à Vert Ardent.
Une manière d’impliquer les citoyens est de les inviter à s’exprimer dans des instances dédiées à cela et je pense tout particulièrement aux commissions consultatives qui existaient déjà à Liège et, je m’étonne que seulement deux d’entre elles ont survécu dans votre projet de ville alors qu’à une époque, il y en a eu jusque neuf parmi lesquelles on retrouvait : la commission des ainés, celle des handicapés, des enfants, des adolescents, des centres de jeunes (la Cije), celle dédiée au vélo, à Liège Monde, la CCATM et la Commission Communale Consultative Femmes et Ville. Nous regrettons cette situation.
J’ai lu avec intérêt la déclaration de Madame Defraigne dans la presse qui souhaitait réinstaller la Commission Communale Consultative Femmes et Ville et c’est une très bonne chose. Je peux témoigner du sérieux de cette commission ayant été membre depuis pratiquement sa création. La question de genre est toujours d’actualité et peut être déclinée dans de nombreuses matières communales. Tout n’a pas encore été réalisé dont le gender budgeting mais aussi la formation du personnel communal, des fututr.e.s enseignants, des puéricultrices, l’aménagement du territoire, la politique du logement, etc…
Ce qui a posé problème à cette commission, c’est la difficulté d’inclure les échevin.ne.s dans ses travaux, que ceux-ci proposent des thématiques à analyser mais surtout qu’ils s’en emparent ensuite pour les concrétiser. On a souvent eu l’impression de travailler dans le vide et c’est vraiment frustrant et démotivant.
J’ai lu également que la Commission des aînés allait être redynamisée (c’est une ancienne demande de leur part) et comme la population de la ville vieilli, elle a toute son importance. Mais, pourquoi ne pas réactiver les sept autres ? Les citoyens ont des choses à dire si on leur laisse la possibilité de s’exprimer, ils ont tellement souvent le sentiment que de tout façon le politique ne les écoute pas.
La présentation du rapport annuel de ces différentes Commissions pourrait faire l’objet d’une rencontre spécifique ouverte à l’ensemble des conseiller.ère.s, du Collège et de la presse. Les différentes CCC viendraient présenter en une vingtaine de minutes leur bilan d’activités et leurs propositions, et répondre aux questions et ainsi mettre en valeur leur travail.
