Monsieur le Bourgmestre,
Mesdames et Messieurs les membres du Collège,

Alors que le Collège s’apprête à verduriser et à renforcer la mutualisation de la flotte automobile mise à disposition des pôles technico-administratifs, il reste un des rares Collège de Wallonie à donner disposition au Bourgmestre et à chacun de ses échevins et échevines d’une voiture avec chauffeur et carte essence.
Certes, les 69 km2 de notre commune justifient que les membres du Collège puissent se déplacer facilement. Mais des modes alternatifs sont possibles. Une mutualisation du parc automobile et des chauffeurs permettrait de diminuer le nombre de véhicules nécessaires, et dès lors, le coût non-négligeable de ce privilège. Au budget 2018, étaient inscrits 190 000 euros pour les voitures en leasing, Par ailleurs, les cartes essence liés à ces voitures participent aux frais de carburant, dont le montant pour l’ensemble de la flotte automobile de la Ville dépasse 800 000 euros par an.
Différentes formules sont possibles pour rationaliser ces postes et moderniser les pratiques politiques liégeoises. À Namur, les membres du Collège sont traités de la même manière que le personnel communal : ils peuvent emprunter une voiture ou un vélo électrique. À Bruxelles, le nouveau premier échevin, Benoît Hellings, a remplacé l’historique voiture avec chauffeur par un package mobilité : vélo, transports en commun et recours à la flotte automobile communale en cas de nécessité.
Le personnel dégagé de cette fonction serait, lui, réaffecté à d’autres missions. Une dérogation pourrait être envisagée pour Monsieur le Bourgmestre, puisque son chauffeur est également en charge de sa sécurité. Les emplois seraient bien à conserver, pour concentrer les effets de la mesure sur la diminution du coût écologique et économique des voitures en leasing.

Ma question est dès lors la suivante :
– Quelle politique prévoyez-vous d’inscrire au CMB 2019 concernant les voitures de société octroyées aux élus communaux ?

Je vous remercie de l’attention que vous porterez à cette question,
Caroline Saal,
Cheffe de groupe Vert Ardent

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