Aux membres du Collège,

Le sort des arbres de la place des Carmes illustre les besoins d’une politique arboricole claire.
La communication du Collège s’est faite en 3 temps.

  1. Présentation du projet: « Hormis l’abattage de 3 arbres, rendu nécessaire par leur mauvais état sanitaire, les plantations seront conservées. »
  2. Le marché public: « Le site est caractérisé par un ensemble d’arbres. Un des objectifs principaux est d’assurer leur conservation en limitant au maximum l’impact des opérations ».
  3. Communication en mars : « 6 arbres seront abattus et 5 autres transplantés ».

La transplantation d’un arbre n’arrive jamais en milieu naturel, et le fragilise fortement. Cet acte est à utiliser en dernier recours.

11 arbres subissent des modifications. Pas 3.Dès lors, le questionnement des riverains est compréhensible. Certes, la gestion de l’espace souterrain est complexe. Certes, vous héritez des choix urbanistiques des années 70. Cependant, les arbres ne sont pas de simples mobiliers urbains. Ils peuvent vivre jusqu’à 100 à 150 ans et la rénovation des centres urbains est réalisée tous les 15-20 ans. On ne peut changer les arbres au même rythme que les infrastructures. Il faut anticiper cette problématique.

Mes questions sont les suivantes :

  • Au vu du changement entre votre première déclaration et votre communication récente, à quel moment de la conception de la nouvelle place les choix d’abattre et de transplanter les arbres ont-ils été pris ?
  • Vu les demandes récurrentes des Liégeois et des Liégeoises à être informés du sort des arbres, pourquoi ne pas afficher ces informations sur les lieux des travaux ?
  • Pouvez-vous réunir une commission générale afin de nous présenter les impulsions politiques que vous donnez aux services communaux concernant la gestion arboricole ?

Je vous remercie de l’attention que vous porterez à ces questions.

Caroline Saal
Cheffe de groupe Vert Ardent

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