Madame l’Echevine en charge du logement,
Vous le savez, Vert Ardent intervient régulièrement sur la question du droit au logement. Nous pointons notamment la nécessité de s’attaquer aux logements laissés inoccupés.
Nous sommes intervenus régulièrement pour demander que l’outil de la “taxe sur les immeubles inoccupés” soit utilisé plus et mieux. Aujourd’hui, c’est très probablement moins d’un immeuble inoccupé sur quatre qui est soumis à cette taxe.
Nous disons “probablement” parce que notre Ville ne dispose toujours pas d’un recensement exact et centralisé. C’est une autre de nos demandes récurrentes.
Mais dans certains cas, cette taxe n’est pas suffisamment dissuasive, et c’est pourquoi nous avons de longue date suggéré que la Ville puisse également aller en justice avec de réclamer la cessation et la prise en gestion publique de certains logements inoccupés comme le permet le décret et le faisait Namur. Pour la première fois, vous annoncez de telles procédures pour 24 logements. Nous tenons à saluer cette avancée.
Nous avons toutefois trois questions importantes :
Existe-t-il un profil des maisons ciblées ? Et combien d’entre elles sont-elles appelées à être prises en gestion et remises sur le marché ?
Sur les milliers de logements inoccupés que compte notre Ville, combien estimez-vous pouvoir remettre dans la marché locatif via ce mécanisme ?
Et enfin, à qui comptez-vous céder la gestion de ces logements alors que l’on sait que l’AIS, vu ses moyens, peine à atteindre l’objectif modeste de 500 logements qui lui avait été fixé en 2018 ?
Nous vous remercions pour vos réponses,
Pierre Eyben et Laura Goffart pour le groupe Vert Ardent
Question orale soumise en vue du conseil communal du 24 février 2025

