M. le Bourgmestre,
Le 25 novembre, journée internationale contre les violences faites aux femmes, aura lieu durant la crise Covid, qui exacerbe ces violences, par l’isolement, à la maison ou dans l’espace public. Ces violences prennent des formes multiples. La plus terrible est le féminicide, mais des signes avant-coureurs préexistent et ils doivent être détectés.
Il y a un an, sur base de témoignages, nous relevions différents freins au dépôt de plainte lors de l’accueil par la Police : en fonction de l’agent en service, de la minimisation ou banalisation des faits, difficulté à qualifier les faits, absence d’informations sur leurs droits, absence d’orientations vers les services… et nous vous demandions d’agir par :
- Le renforcement de la formation continue sur cette problématique ;
- Un protocole afin de systématiser l’information des droits des victimes et l’orientation vers les services d’écoute et d’aide aux victimes.
Or, Vert Ardent reçoit encore des témoignages où le dépôt de plainte a relevé du parcours de la combattante. Pourtant, le Service d’assistance policière aux victimes, spécialisé dans l’accompagnement des victimes, existe, mais le recours semble non systématique par manque d’informations. Voici donc nos questions :
- Quelles avancées depuis un an sur la formation continue et la révision et diffusion du protocole mentionné plus haut ?
- Le SAPV dispose-t-il de moyens humains suffisants pour exercer ses fonctions ?
Merci d’avance pour vos réponses.
Laura Goffart et Caroline Saal pour le groupe Vert Ardent
Interpellation pour le Conseil Communal du 23 Novembre 2020