M. le Bourgmestre,

Chez Vert Ardent, nous sommes nombreux à habiter ou avoir habité dans des quartiers frappés par le mal-logement : Amercoeur, Ste Marguerite, St Léonard, Longdoz… et cette liste n’est pas exhaustive.

Le mal-logement touche toujours les personnes les plus précaires : allocataires sociaux, migrants, travailleurs pauvres… L’actualité récente a encore démontré que les « marchands de sommeil » sévissent dans notre Ville et qu’ils y occasionnent de sérieux dégâts, souvent humains. En situation de mal-logement, la crainte du pire est parfois telle qu’elle dissuade de dénoncer des conditions indignes ou des propriétaires peu scrupuleux.

Le nom « marchands de sommeil » cache un phénomène rampant dans notre Ville, qui en chasse la classe moyenne et les jeunes habitants : là où les logements sont divisés, il devient impossible de s’installer pour les familles, ou d’entamer une colocation pour les jeunes actifs.

Voici donc nos questions :

  1. Quelles sont les instructions données au personnel policier chargé d’effectuer les contrôles de domicile ?
  2. Un travail proactif est-il mené pour identifier les biens illégalement divisés et loués ? Qu’en est-il de l’échange des informations entre les services compétents ?
  3. Quels résultats pour les arrêtés d’insalubrité ou d’inhabitabilité ces dernières années ?
  4. Quels résultats pour le protocole mis en place entre la Ville, le CPAS, la police locale et le Parquet ?

Merci d’avance pour vos réponses.

Laura Goffart et Quentin le Bussy pour le groupe Vert Ardent

Interpellation pour le conseil communal du 29 avril 2019

 

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