On reconnaît une ville à ses bruits. Trafic automobile, salle de concert, voisins attablés tardivement dehors, bourdonnement des rues marchandes, roulement régulier des sucettes publicitaires… font partie de notre quotidien. Mais, à répétition, les villes bruyantes sont usantes. Quand il devient envahissant, le bruit est générateur de stress, de tension, perturbe le sommeil… Il est l’une des premières sources de déménagement des urbains vers des zones moins peuplées.

Pour Vert Ardent, les habitants confrontés à une pollution sonore doivent pouvoir s’adresser à un référent spécifique : un médiateur du bruit.

Actuellement, la Ville renvoie vers la police en cas de pollution sonore. Les interventions des policiers apportent une réponse à court terme et ne sont pas adaptées à l’ensemble des situations problématiques. Ce médiateur sera un fonctionnaire communal, chargé d’apporter des réponses durables aux problèmes soulevés par les habitants.

Il aura deux missions parallèles :

  • Un diagnostic des nuisances sonores liégeoises, de manière à orienter les politiques de la ville ;
  • Une médiation et un rôle de relais avec les autres services communaux : appel à la cohésion sociale, quand les questions concernent le voisinage ; relais vers les échevins ou d’autres pouvoirs publics quand des solutions structurelles peuvent être trouvées (insonorisation d’un lieu de vie nocturne, circulation bruyante, revêtement inadapté d’un terrain de sport…).

 

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