Importer ce que nous consommons nous conduit à une empreinte carbone démesurée et à déstructurer notre tissu économique., Notre économie doit se moderniser et respecter les travailleurs, les consommateurs et la planète. La transition écologique nous offre une magnifique opportunité de repenser notre économie, la relocaliser au maximum chez nous, développer de nouveaux services et créer ainsi de l’emploi local.

L’artisanat, l’agriculture urbaine, l rénovation énergétique, le commerce de proximité… créent des emplois durables. La commune doit jouer un rôle actif pour proposer des alternatives de consommation et de production locales, équitables, soutenables, saines. Elle doit rapprocher les producteurs-trices et les consommateurs-trices. Consommer local est au cœur de nos relations sociales, du rapport à notre environnement et de notre projet économique.

Nous voulons mettre en place une alliance « emploi-environnement », c’est-à-dire un cadre et des mesures de soutien permettant à de nouvelles entreprises de se créer ou de se développer, pour concrétiser la transition écologique.

Cela doit toucher tous les secteurs de notre quotidien : l’alimentation circuit court, bien sûr, la mobilité, l’isolation des bâtiments, la réutilisation des objets, l’économie collaborative etc…

Nous voulons et soutenir ces initiatives par une politique fiscale orientée et durable, par la mutualisation et le partage des biens communaux, INASI que des leviers administratifs. Concrètement, nous proposons notamment de :

  • Mettre en place un fonds coopératif d’investissement local pour les projets structurants de transition et d’économie locale ;
  • Développer de nouvelles formes de lieux de travail, telles que les zonings verticaux, ou les espaces partagés en réhabilitant le bâti existant ;
  • Créer un éco-parc pour entreprises de recyclage et traitement des déchets (sur l’île Monsin) ;
  • Mettre à disposition des locaux et matériel communaux pour soutenir les entreprises locales, actives dans la transition écologique (ex : la flotte automobile de la Ville) ;
  • Modifier les marchés publics de la Ville pour soutenir au mieux les principes de l’économie circulaire et relocalisée ;
  • Soutenir la monnaie locale ;
  • Réorienter les filières d’enseignement en fonction des nouvelles filières de développement (économie verte, technologie de l’information, etc.) ;
  • Mettre les gens en contact : ceux qui achètent et ceux qui vendent ou offrent des services. La connaissance des uns et des autres permet de (re)tisser une relation, dans un espace qui devient lieu de rencontre voire de convivialité ;

Grâce à cette Alliance Emploi-Environnement, Vert Ardent souhaite, via les leviers dont dispose la Ville, à la fois soutenir l’économie locale et l’emploi liégeois, tout en agissant concrètement contre le dérèglement climatique.

 

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