Monsieur Le Bourgmestre,

L’été 2018 a été dommageable pour les populations d’insectes pollinisateurs. En cause, la sècheresse, l’utilisation de produit phytosanitaire et en ville, le manque d’espace de vie pour les insectes. Ce sont des bioindicateurs qui ont un impact important sur notre alimentation.

Depuis 2011, la Ville s’est investie pour la sauvegarde des abeilles dans le cadre du plan Maya afin de tenter de remédier au grave problème du déclin de l’ensemble de ces insectes. Les communes « maya » s’engagent à végétaliser la ville et à développer des espaces propices aux insectes.

La biodiversité, ça se cultive. Même en ville ! La pollinisation est essentielle pour sauvegarder la biodiversité dans les zones urbaines, souvent mise à mal par une urbanisation grandissante. Les insectes pollinisateurs trouvent un habitat idéal même sur une surface très réduite comme des jardinières à placer sur les balcons, les terrasses et les appuis de fenêtre. Et pourquoi pas sur les toits ! La ville a pour mission d’informer et d’encourager les habitants en les sensibilisant via des actions au sein des comités de quartier.

Il est primordial, également, que la ville se reconnecte aux nombreux les apiculteurs formés via le plan « maya » et permette leur développement ainsi que leur valorisation.

Mes 2 questions :

  • Pour soutenir les apiculteurs : combien de ruche la ville peut-elle mettre à leur disposition ? Et combien de terrains pourrait-elle leur fournir pour accueillir ces ruchers ?
  • Pour protéger le biotope des pollinisateurs, quels espaces naturels la ville peut libérer afin de créer un maillage végétal sauvage car les beaux gazons ne permettent pas aux insectes de venir s’y nourrir ?

Merci Monsieur le Bourgmestre pour votre attention.

Pour Vert Ardent Véronique Willemart

Interpellation pour le Conseil communal du 27 mai 2019

 

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