Madame l’Échevine,

Le service Conex est financé en partie par Fedasil et en partie par la Ville de Liège.

Pour la partie financée par Fedasil, pouvez-vous nous assurer qu’il s’agit bien – dans cette nouvelle version du projet – de formation et d’information des professionnels quant aux questions migratoires, et non de convocations individuelles comme précédemment ?

Dans la même veine, pouvez-vous nous assurer d’une parfaite séparation entre la mission dévolue à Conex, et les mesures d’alternatives à la détention (en ce compris : le bureau des retours volontaires de Fedasil, les coachs ICAM, le service Sefor), qui sont incompatibles avec la motion « Ville Hospitalière ». Une sorte de dilution des responsabilités dans le caractère volontaire ou forcée des retours inquiète les services sociaux spécialisés en matière d’accueil et d’intégration des migrants.

Pour la partie de Conex financée par la Ville, pouvez-vous nous expliquer (si nécessaire, par écrit ou à l’occasion de notre prochaine commission) la mission prise en charge par la Ville, et les éventuelles synergies entre les différents maillons (Conex, guichet de retour, coaching ICAM, SEFOR) présents à Liège qui sont concernés par la politique de retours dits volontaires ?

Merci de vos réponses.

Guy Krettels pour le groupe Vert Ardent

Question orale au Conseil communal du 31 janvier 2022

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