M. le Bourgmestre,

Le harcèlement de rue, ce sont les comportements adressés aux personnes dans les espaces publics, visant à les interpeller verbalement ou non, leur envoyant des messages intimidants, insistants, irrespectueux, humiliants, insultants en raison de leur sexe, de leur genre ou de leur orientation sexuelle.

Vous savez, les sifflements, les commentaires sexistes, les interpellations ou insultes, voire les attouchements… Ces comportements touchent principalement les femmes dans la rue, les bars, les transports et les espaces publics, en particulier la nuit.

Leurs répétitions ou leur violence génèrent un environnement hostile à ces personnes et portent une atteinte inacceptable à leur dignité et à leur liberté.

Des plans de lutte et de prévention contre le harcèlement et les agressions en milieux festifs existent comme le plan SACHA, mené par le festival Esperanzah, qui développe des axes de formation, de prévention et de prise en charge psychosociale des personnes victimes. Les villes de Rouen et Caen ont mis en place l’opération ANGELA, nom de code qu’il suffit de prononcer dans les bars du centre-ville pour exprimer le fait qu’on se sent en danger.

Dans le cadre de cette journée de lutte contre les violences faites aux femmes, Vert ardent demande au Collège : que le Conseil de la Nuit se saisisse de cette question et étudie ces plans de prévention et de lutte contre le harcèlement en milieux festifs en vue de proposer un plan similaire pour Liège.

Merci d’avance pour vos réponses.

Eléna Chane-Alune, Laura Goffart, Quentin Lebussy et Caroline Saal pour le groupe Vert Ardent

Interpellation pour le conseil communal du 25 novembre 2019

 

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